Chef lieu de Canton de 2140 habitants, situé au carrefour
des provinces de Quercy, Gascogne et Guyenne, à 70 km de Toulouse
et 32 km d'Agen.
Niché dans
un vaste écrin de verdure, le village domine, de la première terrasse, la généreuse et
vaste plaine de la Garonne, avec ses somptueux vergers et ses cultures,
grâce à un climat idéal et une terre généreuse, les fruits font la
fierté et le renom des agriculteurs.
C'est un charmant village, avec tous les commerces ; ses artisans locaux ont encore
la conscience professionnelle d'antan. C'est une cité où il fait bon vivre, et bon
revenir.
Historique et légendaire, le château est mentionné dans la charte établie en
1135 entre les Abbés de Moissac et les Vicomtes de Lomagne. A cette époque, la Garonne
coulait à ses pieds et son rôle de défense était évident.
A proximité, le boulevard des Fossés, la rue de la Cale et
le tap d'Auriol, repère de pirates, en portent témoignage.
L'aile Nord repose sur une construction antérieure à 1135.
L'aile Est et la tour dite "des Anglais" sont attribuées à Richard Coeur de
Lion qui, au retour de croisade, aurait habité le château à la fin du XIIe
siècle. L'aile Ouest et ses deux tours sont dues à l'Abbé Bertrand de Montaigu entre
1230 et 1295.
Au milieu du XIXe siècle, deux tours ont été découronnées et le
château a accueilli, outre la Mairie toujours présente, la Gendarmerie et l'Ecole
communale respectivement remplacées par la Perception et la Poste.
Parmi les 3 églises présentes dans le village, la plus grande
est située sur la place.
Bâtie au XIIIe siècle, l'église primitive fut gravement endommagée
par les guerres de Religion. Reconstruite, elle est un beau vaisseau à une seule nef
prolongée par une abside à pans coupés. Son portail est de style Renaissance.
Quant au clocher, il sert de porche, et se compose d'une tour carrée et
contre-boutée par d'énormes contreforts, il passe à la forme octogonale un peu plus
haut. On croirait les fenêtres qui la percent à plein cintre, elles sont cependant
ogivales. Le tout est surmonté d'une flêche élancée, à 45 mètres.
Le mobilier recèle une cuve baptismale à godrons en marbre de Sarrancolin, un
reliquaire en bois doré du XVIIe siècle relatant la vie de saint Ansbert et
une croix de procession du XVIe siècle.
Saint Nicolas est une bastide fondée par la Charte de 1135. Ses murailles et ses
fossés, aujourd'hui disparus, sont remplacés par des boulevards ombragés de platanes,
de tilleuls et d'érables.
Sa place centrale est bordée de "cornières" sur deux faces. On y
accède par des rues d'angle. La halle actuelle remplace l'ancienne construction, en bois,
depuis 1898.
Saint Nicolas possède également un kiosque à musique édifié en 1932,
régulièrement utilisé lors des festivités locales.
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